3 métiers au coeur des transformations du packaging
Dans un secteur en pleine révolution, et qui soutient les révolutions de bien d’autres industries, les métiers du packaging sont à la croisée d’enjeux stratégiques. Il leur faut tout à la fois intégrer la durabilité à tous les étages, répondre aux attentes toujours plus diverses des clients, s’adapter rapidement aux changements réglementaires, ou améliorer l’attractivité de l’emploi. Chacun à son échelle est un élément de ces transformations profondes et durables, un porteur d’avenir. Qu’ils soient “responsable”, “chef de” ou “directeur”, ils gèrent 120 personnes ou simplement eux-mêmes, et en tant qu’ambassadeurs, apportent leurs regards sur ces changements.
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Le responsable HSE, garant du cadre de travail
Son rôle principal : prévenir les risques pouvant affecter la santé-sécurité des collaborateurs, l’environnement et les dommages aux biens pouvant entraîner des ruptures d’activité. Pour cela, Raphaël s’appuie sur des relais dans chaque site et un service support central. C’est à lui que revient la charge de définir les feuilles de route du groupe pour améliorer l’ensemble des sujets, soit pas moins de 27 items pour la période 2024-2029 : du risque chimique à l’ergonomie en passant par les intéractions chariots-piétons, les économies d’énergie ou l’instauration d’une culture sécurité. Si son ardoise est bien pleine, c’est que le groupe nourrit des objectifs ambitieux en la matière et alloue des moyens importants à la réalisation de ces feuilles de route, notamment sur le plan humain.
Raphaël est aussi membre du comité de pilotage RSE, en charge du pilotage du volet environnement et de la partie santé-sécurité du volet social. Un bon moyen de mettre en cohérence les engagements affichés et les démarches réellement engagées. Sa priorité numéro un reste d’assurer un cadre de travail sûr et sain aux collaborateurs, mais juste derrière viennent les objectifs environnementaux, notamment ceux liés à la décarbonation des activités. “Ce sont des sujets sur lesquels nous sommes de plus en plus challengés par nos clients qui doivent eux-mêmes intensifier leurs efforts et fournir des preuves de l’engagement de leurs partenaires. Nous contribuons donc à leur bilan tout en améliorant le nôtre. Et cela ne va qu’aller en s’accélérant, notamment avec la CSRD (ndlr : corporate sustainability reporting directive, le nouveau cadre européen définissant les obligations de reporting environnemental des entreprises)”, explique-t-il.
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Le chef de projet, pivot de la chaîne de valeur
Sur son bureau, des projets dont il doit faire aboutir le design et pour lesquels il doit trouver ce parfait équilibre entre des exigences client toujours plus fortes et la faisabilité technique de ce que les équipes peuvent délivrer dans les délais et les coûts impartis.
Sa solide expérience côté qualité est un avantage conséquent puisqu’une bonne partie de son travail consiste à estimer les risques liés au design d’un produit et à les mettre en cohérence avec les besoins du projet. Il travaille au quotidien à faire le lien entre les fournisseurs, les clients, les techniciens, les gestionnaires de production, les planificateurs, les logisticiens ou les comptables. Un petit chef d’orchestre en somme, à qui il incombe de transformer des désirs en réalité. “Les attentes varient grandement d’un client à l’autre mais globalement la durabilité fait aujourd’hui pleinement partie des objectifs d’un designer, qu’il s’agisse d’intégrer toujours plus de matériaux recyclés ou de concevoir des flacons rechargeables”, précise-t-il.
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Le directeur de site, capitaine de la performance
Mais cet ingénieur de formation n’en est pas à son premier rodéo puisqu’il a précédemment occupé la direction des sites Rose et Mayet, et aussi accompagné le déploiement du projet SAP à l’échelle européenne. Sa mission principale est d’assurer la sécurité de ses collaborateurs. Sa deuxième mission principale est de tirer vers le haut la performance du site sur tous ses aspects et en lien avec les objectifs du groupe. Management des équipes, contrôle qualité, amélioration continue des process, pilotage financier, déploiement de la politique RSE, les tâches sont nombreuses.
“L’optimisation de la supply chain est aujourd’hui essentielle parce que nos clients ne cherchent pas qu’un coût : ils veulent un partenaire qui les accompagne dans toutes les dimensions des évolutions techniques liées aux emballages”, explique-t-il. Mais si les parties prenantes externes sont des sources évidentes de préoccupation, l’interne est, lui aussi, le sujet de bien des enjeux. “La situation en matière d’emploi est tendue sur notre territoire, avec un taux de chômage très bas. Il nous est de plus en plus difficile de recruter notamment sur les métiers techniques : ils attirent moins les jeunes et ont souffert de l’effet covid qui a poussé bon nombre de profils à la réorientation”, constate-t-il. “Nous avons donc intensifié nos efforts en matière de formation pour offrir de nouvelles perspectives à nos collaborateurs mais il faut aussi faire un travail sur l’attractivité de nos métiers à l’échelle du secteur.” Un rôle de capitaine dont le principal moteur reste la passion, d’après le principal intéressé !